Cissé Bacongo repond à Laurent Gbagbo après son meeting à Port Bouet
L’ex-président de la République Laurent Gbagbo a définitivement été radié de la liste électorale pour la course au fauteuil présidentiel d’octobre 2025.
Tout comme lui, plusieurs leaders de l’opposition — Tidjane Thiam, président du PDCI-RDA, Charles Blé Goudé du COJEP, et Guillaume Soro du GPS — ne figurent pas sur la liste électorale définitive rendue publique depuis le 4 juin dernier par la Commission Électorale Indépendante (CEI).
En réponse à cette radiation, que l’ex-chef d’État juge « inacceptable », il a tenu des propos forts ce samedi 7 juin 2025 à Port-Bouët, lors d’un meeting. Au cours de cette rencontre politique, le président du PPA-CI a exprimé sa ferme intention de ne pas rester silencieux face à cette situation : « Chers amis, considérez qu’ils veulent qu’on se batte, donc on se battra. On ne peut pas laisser ça comme ça ! Vous venez trouver un fils authentique chez lui. Et vous voulez le piétiner chez lui. Mais non ! Ça ne peut pas se passer comme ça. Tu ne peux pas me trouver à Mama et puis vouloir me piétiner à Mama. Ça, ce n’est pas possible. Alors, tu me trouves en Côte d’Ivoire et tu veux me piétiner en Côte d’Ivoire. Moi ? Ça ne peut pas être comme ça », avait-il déclaré.
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Ces propos n’ont pas laissé le pouvoir en place indifférent. En réponse, Cissé Ibrahima Bacongo, Secrétaire exécutif du RHDP, a dénoncé une tentative de déstabilisation :
« Ils préparent le désordre, mais la violence ne passera plus jamais dans ce pays. Nous les ferons reculer par notre nombre, par la force de nos arguments et par notre détermination. Tant que Laurent Gbagbo ne bénéficie pas d’une loi d’amnistie, il ne peut pas être inscrit sur les listes électorales. Et sans cette inscription, il ne peut prétendre à la candidature. S’il persiste à appeler ses partisans à descendre dans la rue, qu’il sache que la rue n’est pas faite pour une catégorie de personnes. Nous aussi, nous connaissons la rue et nous saurons nous y faire entendre. »
Le climat politique à l’approche de la présidentielle s’annonce tendu, avec des leaders de l’opposition radiés de la liste électorale et un pouvoir qui campe sur une position de fermeté.
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